Votre enfant vous parle
Son corps vous parle
BIENVENUE
Son émotionnel est incontrôlable, trop fort, vous inquiète ?
Trouvons les mots justes, cherchons la pensée qui influence,
le besoin profond ou levons une incompréhension !
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Témoignages
Armelle J.
Je suis maman de jumeaux de 9 mois (fille et garçon) J ai effectué des séances de PAB durant toute ma grossesse et une séance après leur naissance !
Je recommande la PAB à toute maman et future maman ! Pour moi la PAB m a apporté beaucoup !
Tout d abord sur le plan physique: les séances m ont permis d'atténuer les douleurs importantes que je ressentais au niveau du ventre et d arrêter les nausées et les vomissements liés à la grossesse
Sur le plan psychologique : ils m ont permis de ne pas appréhender l accouchement et de vivre pleinement ma grossesse. Et le point le plus important à mon avis, est d établir un lien avec mes enfants et de pouvoir les connaître pour mieux m en occuper depuis leur naissance jusqu'à maintenant !
Par exemple mon garçon avait un problème avec la nourriture in utero ce qui me donnait la sensation de faim tout le temps, avec les séances nous avons réussi à atténuer cela !
Mes enfants aujourd'hui ne sont pas stressé et sont calme, je suis convaincu que c'est grâce au séances de PAB.
Claire maman de Baptiste
Pour moi la PAB, c'est une fabuleuse technique pour comprendre ce que ressentent les bébés in utero, ainsi on peut vivre sa grossesse très sereinement.
A l'arrivée, ça donne un bébé cool et des parents zens ! Nous ne sommes absolument pas stressés par cette nouvelle vie car nous sentons Baptiste serein et très à l'aise avec nous.
Nous tenons à te remercier (Véronique) car c'est grâce à toi que nous avons aujourd'hui la joie d'être parents d'un charmant petit Baptiste, en pleine forme et très sage.
La naissance est arrivée après un long parcours auquel tu as grandement contribué.
MERCI
À propos
Vous observez dans votre entourage des enfants qui ?
Des enfants qui partent « dans la lune » et qui s’agitent ou bougent constamment ? Certains même font des crises avec une intensité émotionnelle difficile à tolérer lorsqu’ils sont en perte de contrôle ou lorsque ça ne fait pas leur affaire.
Saviez vous que ces comportements sont peut-être tout à fait incontrôlables et inconscients ?
Bien qu’encore méconnus, il existe des méthodes aidantes et efficaces.
Thomas d'Ansembourg :
Dans le monde entier, les dernières découvertes scientifiques sur le développement et le fonctionnement du cerveau bouleversent notre compréhension des besoins essentiels de l'enfant. Elles prouvent qu'une relation empathique, aimante, est décisive pour permettre à son cerveau d'évoluer de manière optimale, pour déployer pleinement ses capacités intellectuelles et affectives.
Le cerveau des enfants et des adolescents se révèle très vulnérable : toutes les expériences ont un impact majeur sur sa structuration. Les relations avec les parents ou l'entourage façonnent l'intelligence cognitive et relationnelle de l'enfant, et détermineront son comportement affectif, notamment sa capacité à surmonter le stress, à vivre ses émotions.
Catherine Gueguen
et ses découvertes neurologiques saisissantes :
Les neurosciences affectives et sociales montrent qu’une relation chaleureuse et empathique génère un cercle vertueux : l’enfant se sent compris.
Afin de donner la chance à l'enfant de devenir un jour un adulte libre et heureux.
Dans le développement moteur de la petite enfance, il y a des réflexes archaïques qui soutiennent le bébé à intégrer des patrons de mouvement qui lui permettent de passer d’un mouvement involontaire à un mouvement volontaire.
La recherche clinique a démontré qu’un manque d’intégration des réflexes primitifs ou archaïques peut produire les conséquences suivantes : défis d’attention, anxiété, troubles d’intégration sensorielle, retard de développement, troubles d’attention et d’apprentissage, crise, opposition, hyperactivité, rigidité, hypersensibilité, etc.
Formation
2022/2023
Diplôme universitaire
UGA Grenoble
DU développement des compétences psychosociales
Concept de promotion de la santé avec le soutien du Ministère de la Santé et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de l’Éducation Nationale
¤ Développer les CPS : compétences cognitives, émotionnelles et relationnelles
¤ Contribuer à la diffusion de pratiques scientifiquement validées de développement des CPS
¤ Programmes validés : CBSM, UNPLUGGED, SCHOLAVIE, PRODAS, SPARC, CARTABLE CPS
¤ Méthodologie de projet et d’évaluation d’effets et d’impacts
¤ Identifier les programmes validés les plus à même de correspondre aux besoins repérés
¤ Organiser un programme d’ateliers interactifs avec une dynamique de groupe constructive
¤ Module spécifique : les CPS pour les personnes atteintes de troubles du spectre de l’autisme
¤ Effets bénéfiques des compétences psychosociales sur les apprentissages
¤ Favoriser la motivation autodéterminée et les besoins psychologiques fondamentaux
2018/2019/2020/2021
Université de Brest
UE introduction à la psychologie cognitive et neurosciences
2 Certifications ZEN PRO :
Les 14 séquences du Protocole de Psychothérapie Positive
Certification PAB, ECAP Nantes
Parole Au Bébé, Méthode Brigitte Denis (Québec)
¤ Test de la kinésiologie appliquée
¤ Accompagner les émotions actuelles et passées de l’enfant
¤ Fournir aux parents une compréhension de leur bébé
¤ Femmes enceintes, bébés, enfants, et en préconception
¤ Connaissances approfondies sur les émotions des bébés,
la naissance, la période périnatale
2018
Défi Santé Nutrition / ARS Brest
Formation éducateur sportif sport santé – 2018, Défi Santé Nutrition / ARS, Brest
E3S professionnels du Sport pour intervenir dans les parcours de prévention et de soin.
¤ En amont des professionnels de Santé avant que la maladie n’apparaisse avec un objectif de promotion pour la santé
¤ En aval des professionnels de santé et d’éducation thérapeutique
lorsque la maladie est apparue avec un objectif de réduction des risques ou des invalidités liés à la maladie.
¤ Conception d’un programme, mise en place et évaluation
¤ Prévention du surpoids et de l’obésité
¤ Prévention des facteurs de risques cardio-vasculaires, du mal de dos, du cancer
¤ Bien vieillir et maintien de l’autonomie
Consultation
P.A.B.
par le test de la kinésiologie
Consultation
Postnatal
bébé / enfant
Préconception / Prénatal
Consultation en parole :
Se libérer des mémoires émotionnelles perturbatrices
pour le bébé, le bébé in utéro et pour la maman.
Si vous éprouvez des douleurs, des difficultés, une appréhension pour l'accouchement,
si vous souhaitez tout simplement améliorer votre bien-être physique et mental,
une séance peut devenir une possibilité de se libérer
ou de vivre pleinement et en conscience avec son bébé.
Une P.A.B traduit l'inconfort, retrouve le point de départ et votre mental fera le reste afin de vous soulager.
Bébé
Eczéma
Alimentation
Sommeil difficile
Comportement agité
Maman
Préconception
Grossesse compliquée
Perturbations diverses
Placentaire ou autre
Accouchement à risque
Cabinet bien-être de Brest et Cabinet de Morlaix :
- Consultation individuelle, en couple ou à 3 avec bébé.
- Préparation physique et mentale à l'accouchement.
- durée : 1 heure
- Rendez-vous : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 8h à 21h et samedi matin
- Tarif : 52 € / 54 € la consultation
Véronique Fauquet
une passion
Je souhaite transmettre ces bienfaits à tous ces bébés (ou enfants) qui commencent leur existence.
Bien commencer. S'exprimer. Se libérer tout de suite des fardeaux qu'on analyserait plus tard à l'âge adulte.
Pour moi, quel bonheur touchant, un bébé heureux et épanoui, une maman libérée de ses peurs, une aventure vécue comme un cadeau.
Le corps suit le mental. L'association de mes deux activités est l'idéal pour aller vers l'accouchement naturel physiologique SANS DOULEUR.
Dès notre début d'existence in utero, nous avons besoin de communiquer et de comprendre.
Maman ne nous voit pas et pourtant nous, bébé recevons de fortes émotions,
Qu'en fait-on ? Que comprenons-nous ?
Le corps peut alors se mettre à s'exprimer ... à notre place ...
Pour donner la parole à un bébé ou à un jeune enfant, la P.A.B. utilise, entre autres, le test musculaire
propre à la Kinésiologie Appliquée et les connaissances en compétences émotionnelles, psychoaffectives et cognitives, (les CPS).
Elle permet de mettre en mots (traduire!) ce que le bébé vit intérieurement à l'aide d'une personne spécialement formée : le traducteur de bébé.
Cette pratique peut être utilisée en préconception, pendant la grossesse, tout au long de l'enfance, mais aussi avec les adultes (hommes/femmes) sans limite d'âge...
Programme
d'accompagnement
libérer le mental
renforcer le physique
Consultation P.A.B.
séance individuelle au cabinet
Cours d'Activité physique
POSTURAL BALL®
cours collectif ou coaching individuel
informations CI-DESSOUS
Cours collectif ou individuel
Méthode Nadine Garcia
Conseillé aujourd’hui par le Ministère de la santé,
la femme enceinte peut garder une activité physique appropriée durant toute sa grossesse.
La méthode Nadine Garcia s'utilise dans la pratique du Postural Ball®.
Elle peut être pratiquée sans contre indication de façon générale sauf avis du médecin. Elle permet d’adapter les postures, au mieux, au fur et à mesure de l’évolution de la grossesse.
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En Prénatal, le travail des muscles profonds du bas ventre fait du Postural Ball®, une préparation idéale à l’accouchement. (périnée, transverse)
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Le gros ballon déjà reconnu, est utilisé par les sages-femmes pour sa forme, sa souplesse.
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Le bassin est plus mobile grâce au ballon. La maman “en devenir” travaille la bascule du bassin, ce qui permet de soulager, d’apprendre à compenser le poids du bébé, à muscler les lombaires, d’éviter les douleurs dorsales.
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Grâce aux étirements - relâchements, la femme enceinte ressent et apprivoise son nouveau corps.
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L’ensemble aide à sortir du conditionnement mental de la douleur et du stress de la grossesse et de l’accouchement. Elle obtient plus de confiance en son corps et de sérénité.
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Lors de l’accouchement, la respiration "zen" sera intégrée, sera instinctivement ré-utilisée, elle permet à la maman “en devenir” de se détendre pendant le travail.
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La descente du bébé se fait par le mouvement de contractions de muscles. Ces mêmes muscles qui ont été renforcé lors des séances de Postural Ball®. La descente est par conséquent facilitée.
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En Postnatal, la méthode permet de retrouver plus rapidement son physique, sa condition physique après la naissance, de se réapproprier son corps.
Mon livre
La P.A.B.
selon
BRIGITTE DENIS
Pour donner la parole à la Sagesse du bébé, j'utilise une approche que j'ai mise au point et que j'ai nommée la P.A.B.Cela signifie Parole Au Bébé.Pour ce faire, je me suis inspirée du test musculaire propre à la « kinésiologie appliquée », une approche à la fois corporelle/physique et énergétique très simple ayant fait ses preuves depuis plus de quarante ans, développée par le Dr Georges Goddheart, chiropraticien. J'utilise aussi mes 5 sens physiques, mes 5 sens subtils et mes 5 sens spirituels.Je travaille avec les bébés avant et après leur naissance ( gestation et grossesse ), avec la mère, les parents et les enfants un peu plus vieux, et ce, sans limite d'âge, pour des adultes.Je travaille aussi en préconception pour aider les futurs parents, soit à concevoir, soit à donner un sens à une infertilité inexpliquée médicalement.
Voici le lien vers une conférence (en deux parties) qui vous expliquera un peu ce qu'est La Parole Au Bébé.première partie:https://www.youtube.com/watch?v=JK6NsMkv_ucdeuxième partie:https://www.youtube.com/watch?v=d5S8DzK-WXQ
Qui est Brigitte Denis ?
Ceux qui ont vaguement entendu parler de moi disent que je parle aux bébés, mais en fait, c’est tout le contraire : ce sont les bébés qui me parlent, souvent même avant leur naissance. Je suis une « traductrice de bébé »…
Après avoir suivi 3 formations de Kinésiologie Appliquée et de TFH, au Canada et au Québec, entre 1990 et 1999, puis un cours avec Diane Langlois de Kinésiologie Dynamique en 2000, j’ai constaté que « tester » un bébé ne donnait pas les aussi bons résultats que j’obtenais avec un adulte. J’en ai cherché la raison et l’ai trouvée. J’ai alors mis au point une approche que j’ai nommée la P.A.B. (qui signifie « Parole Au Bébé ») qui me permet de donner la parole à la Sagesse qui nous renseignera au sujet de cet être qui se tient sur le seuil de sa nouvelle vie.
En découvrant de quelle façon se guérissent les bébés (et en quoi leurs besoins sont différents de ceux des adultes), je suis passée de Kinésiologue à traductrice de bébé.
Mes clients sont donc surtout des bébés, avant et après leur naissance, ainsi que leurs parents (dont évidemment des femmes enceintes, quelques-uns aussi en préconception ou en deuil d’un bébé).
Mon travail consiste à dialoguer avec la Sagesse qui peut nous donner des informations au sujet du bébé, peu importe son âge, et lui permettre enfin s’exprimer en étant entendue et comprise de façon juste et précise. C’est une forme d’amour à l’état très concret ! La P.A.B. permet donc aux parents d’accompagner leur enfant préverbal et de travailler soit en prévention soit dès l’apparition d’un symptôme, dès sa conception (et même avant...).
Vous trouverez le témoignage de mon cheminement, celui qui m'a mené à devenir traductrice de bébé dans mon eBook Les secrets que les bébés me confient, une version numérique du livre La Parole Au Bébé publié aux Éditions Le Dauphin Blanc, en 2009, disponible en me le demandant par courriel/email.
L'histoire de Suzy qui voulait concevoir un bébé
(ou comment aimer son bébé de façon concrète avant sa naissance)
C’est peut-être difficile à imaginer, mais votre ventre est habité par une personne réelle!
« Je vais tellement l’aimer »…
Pendant la grossesse, les parents-en-devenir, pensent ou disent souvent : « Quand il va naître, je vais tellement l’aimer! » Et je ne doute pas que vous saurez bien le faire, mais pourquoi conjuguer le verbe aimer au futur? Pourquoi attendre la naissance de cet enfant pour commencer à l’aimer? Ce bébé, vous pouvez l’aimer dès maintenant, d’un amour vrai et surtout d’un amour concret. Votre bébé in utero en a besoin. Impérativement, précocement, maintenant.
Il est déjà arrivé...
L’amour fait disparaître la distance entre les êtres. Cet enfant que vous attendez dans quelques semaines est pourtant déjà arrivé. Il est si proche... mais on peut facilement être si près de quelqu’un et si loin en même temps, n’est-ce pas? Pendant la grossesse, « Qu’est-ce qu’aimer? » est plus qu’une simple question philosophique. C’est la base du bonheur prénatal. Dans son nid utérin, votre enfant a besoin que vous l’aimiez en actions appliquées concrètement dans votre quotidien. Sans vous forcer, à votre rythme, selon votre personnalité propre et vos affinités, sans surcharger votre horaire, aimez-le au présent. Mais comment?
Comment aimer un bébé in utero?
Aimer concrètement son bébé n’est pas l’aimer intellectuellement. Ici le mot « concrètement » prend toute son importance. On peut aimer être enceinte. On peut aimer vivre l’aventure de la grossesse et goûter certains avantages. On peut aimer l’idée d’être mère ou d’avoir bientôt un enfant. On peut aimer se sentir femme jusqu’au fond du ventre. On peut aimer les projets qui se dessinent à l’horizon et les images d’un « nous-deux-ensemble ». On peut aimer confirmer notre amour de couple en un projet commun. On peut aimer l’idée de se reproduire ou de continuer la lignée. On peut savourer le fait de passer de couple à famille. Mais... aimer son fœtus n’est rien de tout cela. On ne l’aime pas, lui, pour ce qu’il nous apporte ou nous permet, nous, de faire ou de réaliser.
Et vous?
Vous me demandez comment aimer plus concrètement un fœtus. Je vous répondrai par une question : Et vous, de quelle confirmation avez-vous besoin pour vous sentir aimée? Des milliers de petits gestes vous font sentir aimée, n’est-ce pas? Quand il est question d’amour, l’enfant prénatal n’est pas bien différent de vous. D’abord, il se sent aimé lorsque vous le percevez réel. Ensuite, il a besoin de sentir que, pour vous, il compte pour qui il est, en tant que personne à part entière et non parce qu’il est utile -ou le sera- ou pour ce qu’il fait ou vous permet de faire. C’est un amour inconditionnel qui le fait grandir comme celui dont parle le sage Jean Vanier lorsqu’il dit à quelqu’un : « Je suis content que tu existes » sans rien attendre de l’autre.
Voici l’histoire de l’une de mes clientes qui vous aidera à comprendre l’importance d’être aimé inconditionnellement bien avant la naissance.
L’histoire de Suzy
Suzy, elle, a été aimée dès l’âge fœtal... mais parce qu’elle était utile. Oh combien, elle a été aimée! Mais d’un amour si lourd à porter. Elle a été la raison de vivre de sa mère qui, sans cette petite poupée qui la gardait bien occupée et comblait sa solitude, aurait sombré de plus en plus dans la dépression. Sa vie ne tenait qu’au fil de cette maternité unique. Quel poids à porter pour Suzy qui, enfant, ne s’est jamais sentie libre de s’éloigner de sa mère. C’est au moment de souhaiter concevoir un enfant à son tour que Suzy est venue me consulter en PAB®. Depuis plusieurs années son couple faisait face à une infertilité inexpliquée médicalement. Lors des quelques consultations avec moi, la Sagesse de sa Suzy a mis des mots sur cette difficulté et, pendant quelques mois, Suzy a fait le ménage dans ses sentiments face à la maternité -la sienne et celle de sa mère.
L’amour...
Elle s’est penchée sur l’« amour » maternel et comment elle l’avait reçu étant enfant, ses effets sur sa vie d’adulte et comment elle pourrait s’y prendre pour le vivre différemment avec son propre bébé. Aimer un enfant, pour elle, signifiait se l’attacher comme elle l’avait été et ne voulait pas faire de son enfant une béquille pour elle-même en ayant trop souffert elle-même. Cette lutte intérieure était totalement inconsciente et ce n’est que petit à petit qu’elle en a pris conscience et débloqué ainsi le chemin vers une belle conception. La lumière de la compréhension a libéré le chemin vers la guérison de son cœur d’enfant et son âme de mère-en-devenir.
S’accueillir pour accueillir l’autre...
« La source de l’amour, ce qui lui donne son énergie, est dans l’amour de soi ». On nous a plutôt enseigné l’inverse: prendre soin des autres et se montrer utile en s’oubliant, mais la grossesse est une école où l’enfant est un très bon maître pour vous enseigner cette grande loi. Cet amour que vous voulez donner à votre enfant s’inscrit d’abord dans une multitude de gestes concrets envers vous-même. Ces gestes d’amour peuvent prendre place à chaque moment de votre journée. Vous qui êtes si occupée, ne vous effrayez pas de ces paroles. Il ne s’agit pas ici d’ajouter des activités à votre horaire déjà chargé, mais à les vivre un peu différemment. Aimer concrètement votre bébé avant sa naissance ne vous demande pas d’aller à contre-courant de la société ni de votre vie actuelle.
M’accueillir...
L’une des étapes qui vous mènent à la rencontre (la rencontre est le prélude à l’amour) de votre enfant en vous est de vous accueillir. Que signifie « s’accueillir »? Tout simplement être là avec vous-même, pour vous-même, dans l’instant présent. Toute là. Sans vous juger. Portez votre attention à ce qui est là en vous. C’est bien là qu’il est votre enfant, non, en vous? Alors plongez en vous, dans les sensations physiques, les images, les pensées, les émotions, les ressentis, tout ce qui est vivant en vous.
Des gestes d’amour concrets...
Comment démontrer votre amour à votre enfant? Voici une liste de gestes d’amour concrets. À vous de l’allonger selon vos besoins, ceux de votre enfant et votre inspiration du moment. Écoutez ce qui cherche à se dire en vous, cela vient en partie de la voix de votre enfant qui parle par ce que vous ressentez. De l’extérieur, vos proches ne remarqueront rien d’inhabituel. Cet amour passe inaperçu. Mais pas de votre enfant...
-Je m’assoie dans les transports en commun : acceptez une place offerte et, si nécessaire, osez même la demander gentiment. Si c‘est trop difficile, rappelez-vous que vous le faites pour votre enfant. En voiture, ajustez votre ceinture de façon sécuritaire et, si possible, devenez la passagère...
-Je porte des souliers confortables : laissez les talons hauts dans la garde-robe ou portez-les de façon très occasionnelle : votre dos vous en sera reconnaissant et votre enfant plus confortablement installé... Cela pourrait même peut-être facilier votre accouchement en ne permettant pas que votre bébé s’installe en position transverse.
-J’écoute mes «bons» goûts de femme enceinte : ceux qui vous nourrissent vraiment... ils nourrissent également votre bébé.
-Je prends le temps de bien manger: assise s’il vous plaît, en ressentant le plaisir des saveurs, des couleurs, des parfums et des textures...
-Je prends du temps pour moi-même : pour lire, écrire (à votre enfant?), ne rien faire, méditer, enlacer un arbre, tenir un journal de grossesse, prendre un bain, faire ce qui vous procure un réel bonheur. Le plaisir que je m’offre, mon enfant le ressent directement.
-Je permets aux autres de me gâter : mon indépendance et mon autonomie si chèrement gagnées ne sont pas menacées... Je me mets à recevoir.
-J’écoute mes besoins de sommeil : je me permets des siestes et de douces flâneries, « seule », à deux, à trois, le jour aussi...
-Je ne me lève pas trop vite le matin : entre l’éveil et le lever, un petit moment flou révèle une porte de communication ouverte vers mon enfant...
-J’écoute mes rêves (ceux du jour et ceux de la nuit) : ils sont une autre porte d’entrée primordiale pour mon bébé in utero. Dans cet espace qui n’appartient plus seulement à la Terre, ses rêves se mélangent aux miens...
-Je vais aller marcher dehors tous les jours avec mon enfant in utero : j’inspire longuement et j’expire profondément. Chacun de mes pas le berce et ma respiration profonde l’oxygène. Dans le ventre de leur mère, les bébés adorent ce genre de promenade!
-Je nourris toutes les parties en moi : mon corps, mon cœur, mes pensées et mon âme aussi...
-Je parle à mon bébé : silencieusement ou à voix haute et je chante avec - et pour lui - (savez-vous qu’il existe des groupes de chant prénatal?). Et pourquoi ne pas inviter le père-en-devenir à se joindre à vous... deux?
-Je suis douce envers moi-même, mais pas trop envers certaines personnes quand il s’agit de me protéger ou de respecter mon bébé (fumée de cigarette ou environnement dangereux au travail par exemple).
-Et mille autres petits gestes… aux grandes portées. En fait, il n’y a jamais rien de petit lorsque l’intention se nomme « amour ».
Aimer son bébé avant sa naissance, concrètement, comporte une part d’apprentissage, comme tout autre forme d’art d’ailleurs. On n’en finit jamais d’apprendre à aimer et à bien s’aimer. Jamais on ne nous octroiera un diplôme ès amour mais chaque pas compte. Aimez votre enfant en vous aimant... pour vrai.
L'histoire de Marie-Claude qui avait peur de perdre sa mère
(ou comment vraiment rassurer un bébé?)
En tant que parent vous avez sûrement fait face un jour ou l'autre au terrible sentiment d'impuissance où aucune de vos actions n'est arrivé à consoler votre bébé...
Lorsque comprendre sa demande vous semble plus difficile, si ses pleurs sont inconsolables, s’ils durent depuis longtemps et que rien ne parvient à les pacifier, si le médecin vous dit que, sur le plan physique, tout va bien, alors la tentation de penser qu'il «fait un caprice» ou qu’il pleure «pour rien» peut être forte. Je vous en prie, ne le croyez surtout pas. Si, physiquement, son corps va bien, il se peut quand même que son cœur, son esprit ou son âme soit en demande. Et c’est un besoin tout aussi important, je vous le garantie.
Rassurer par les mots…
Les mots font du bien, n’est-ce pas? Vous avez peut-être vous-même expérimenté combien se confier à quelqu’un allège le cœur. C’est la même chose pour votre bébé, mais pour lui vos paroles deviennent réellement thérapeutiques lorsqu’elles rejoignent vraiment son cœur et... le cœur du problème.
Avant de se résoudre à prendre rendez-vous avec moi en PAB® (qui signifie tout simplement «Parole Au Bébé»), les parents me disent souvent avoir tout essayé. En premier lieu, ils ont fait le tour de toutes les causes physiques (nourri et re-nourri et re-re-nourri, changé la couche, promené, bercé, cajolé, etc.).
Puis ils ont tenté de régler le problème en parlant à leur bébé pour le rassurer, notamment en ce qui concerne les problèmes qui touchent le sommeil ou les crises de pleurs sans raison. Oui, on peut effectivement réussir à rassurer un bébé en lui parlant, mais quand cela ne débouche pas sur le résultat escompté, lorsque les pleurs persistent malgré tout, les parents se sentent désarçonnés et impuissants. Certains vont même jusqu'à remettre en question leurs compétences parentales ou la faculté de compréhension de leur bébé.
Ne pas le juger…
Et pourtant là n'est pas le problème. Dire à un nourrisson qu'il n'a pas à s'inquiéter, qu'il n'y a pas de problème, qu'il est en sécurité, que tout va bien, que papa et maman sont là, etc. ne marche pas toujours parce que essayer de rassurer un bébé en lui parlant de cette façon équivaut malheureusement trop souvent à lui dire qu'il a tort de s'inquiéter, qu'il n'a pas raison de ressentir de la peur, qu'il n'est pas correct, qu'il est en faute, qu’il ne devrait pas agir ainsi. Ainsi, malgré toute la meilleure volonté du monde -et beaucoup d'amour- en voulant le rassurer de cette façon, on n’obtient que le résultat contraire: il se sent jugé et pas du tout compris. Tout simplement parce que l’on a sauté une étape cruciale. Quelle est donc cette étape? On n'a pas cherché à le comprendre. Comprendre un bébé? A-t-il vraiment quelque chose à nous dire...
Comprendre sa peur…
En effet, si l'on n'a pas vraiment compris la peur du bébé, nos mots risquent de ne pas le rejoindre. Nos bonnes paroles ne touchent pas son réel motif d'inquiétude et elles coulent sur son cœur comme l’eau sur le dos d'un canard, avec comme résulatat, un nourrisson qui se sent doublement incompris. Tant que l'on n'a pas touché sa peur en mots justes et précis, il ne se sent pas écouté, entendu et compris... ni rassuré. Cette compréhension est essentielle. Sans elle, le lien de confiance trouve difficilement un bon terrain pour prendre racines. Mettez-vous à sa place: feriez-vous confiance à quelqu'un qui ne vous comprend pas?
Une peur souvent justifiée…
De plus, avez-vous réfléchi au fait que la peur de votre tout-petit peut être réelle et justifiée? Bien des choses se passent dans le cœur, la tête et l’âme d'un bébé -même tout petit- à notre insu. Il peut abriter une vraie peur dont nous ne sommes pas conscients. Un événement peut l'avoir marqué sans que ses proches ne s'en soient aperçu. Et tant qu'on ne l'aura pas compris, on ne pourra vraiment le rassurer. Pour vous le démontrer, voici l'histoire de la petite Marie-Claude, âgée de huit mois, pour qui sa mère a sollicité un rendez-vous avec moi en PAB®, cette approche que j’ai mise au point en m’inspirant du test musculaire propre à la kinésiologie Appliquée. On a alors permis à Marie-Claude de nous expliquer sa peur...
Une cause historique…
Depuis sa naissance, Marie-Claude ne peut se détacher de sa mère, ni le jour ni la nuit. La jeune maman m’explique que lorsqu’elle tente de la déposer ou de la passer à quelqu'un d'autre, Marie-Claude se met à hurler et reste par la suite inconsolable pendant des heures. Lorsque je lui ai donné la parole grâce à la PAB®, Marie-Claude nous a dit sa peur de perdre sa mère. Pour nous en expliquer la raison, elle nous a directement aiguillés vers une cause historique -c’est-à-dire un épisode de son histoire- mettant en scène le passé de sa famille maternelle.
D’un ancêtre, elle a hérité un traumatisme: c’est ce que l’on appelle un ‘legs transgénérationnel’. En prenant la parole, elle nous a fait voyager dans l'histoire de ses ancêtres dont plusieurs portent, comme Marie-Claude, la peur de perdre leur mère en bas âge. En fait, il y a cinq générations de cela, c'est effectivement arrivé! Une jeune mère est morte, laissant dans le deuil son conjoint et ses neuf enfants dont un nouveau-né de quelques jours.
Un legs transgénérationnel…
Marie-Claude porte la mémoire vive de ce traumatisme dans chacune de ses cellules. Comme personne dans sa lignée ne s'est encore penché sur cette souffrance, celle-ci est toujours présente. Et ce n'est ni le temps qui passe, ni le nombre des années qui peut en effacer la douleur même si le souvenir n’est plus conscient. Bien qu'elle soit inconsciente, effacée par le temps, l'intensité est la même qu'elle était au moment où les enfants de cette famille ont perdu leur mère, il y a plus de cent cinquante ans.
À première vue, cela peut paraître absurde. Les parents sont souvent très surpris d'entendre la Sagesse de leur enfant faire un lien direct avec un événement qui s'est passé plusieurs générations en amont, mais il y a encore tant de choses que la science ne peut encore expliquer... On en sait si peu sur les liens qui unissent les gènes, les émotions et une forme-pensée, une mémoire subtile et les traumatismes transmis!
Une double peur…
Dire à Marie-Claude qu'il n'y a pas de danger ne sert à rien. Elle a vraiment peur de perdre sa mère parce que cet événement fait réellement partie de son passé et que, pour elle, cela pourrait donc se reproduire. Mettez-vous à sa place: on est bien plus nerveux en voiture lorsqu’on a eu précédemment un accident. En avançant dans la consultation, la Sagesse de sa mère nous mentionne que sa propre Sagesse intérieure souhaite également s'exprimer.
Elle nous apprend qu'elle aussi porte une peur importante: celle de mourir et de laisser derrière elle un petit orphelin. Et c'est ce qui était vraiment arrivé à leur aïeule commune. Au moment de mourir, sa dernière pensée avait accompagné ses enfants qu'elle «abandonnait». Depuis, cette peur se perpétue également de mère en fille. Si rien au niveau logique et rationnel ne justifie la peur, l'émotion n'en est pas pour autant réelle et justifiée. C'est le fait d'avoir pu remonter jusqu'à l'origine de la souffrance et d'avoir pu nommer de façon précise la source du traumatisme qui a réussi à dénouer complètement la peur de la mère et de la fille et les rassurer toutes deux profondément.
On ne peut rassurer qu'une peur…
D'autre part, on ne peut rassurer un tout-petit que s'il a peur. Si ses pleurs, ses cris, un symptôme ou son comportement n'expriment pas réellement une peur, les tentatives visant à le rassurer ne porteront pas fruit. Ils peuvent exprimer une colère, un besoin physique, une douleur, un deuil ou une tristesse, par exemple. L'action efficace consistera alors à accompagner l'émotion, le sentiment ou le besoin présent. Comment? D'abord en le reconnaissant, en le décrivant, en l’habillant de mots, puis en comprenant sa cause profonde pour finalement le combler efficacement de la façon la plus juste possible.
Il faut comprendre pourquoi il est triste ou en colère. Il faut chercher à savoir ce qui l'a mis dans cet état. Il faut essayer de découvrir comment utiliser cette émotion de façon à accompagner la croissance de votre bébé qui, bien souvent aussi, fera évoluer toute la famille. Quel est le besoin physique à combler et comment le faire de la façon la plus juste possible? Votre bébé détient la réponse à toutes ces réponses... Alors pourquoi ne pas lui donner la parole?
Conclusion...
Le bébé vit des émotions intenses tout autant que les adultes. Si son corps est tout petit, son monde intérieur ne l'est pas du tout lui! Le bébé peut pleurer pour des raisons qui dépassent de loin ses simples besoins physiques de base. Les peurs en font partie. Mettons-nous à sa place: c'est l'empathie -c’est-à-dire la faculté de nous mettre à la place de l’autre- et la compassion qui guideront avec efficacité les bons gestes et les bonnes paroles qui l’apaiseront. Consoler et rassurer un bébé ne peut se faire qu'avec amour... et compréhension/conscience.